gastipannier
TPE ADOPTION
Qu'en pense l'opinion publique ?
Toute demande d’adoption, qu’il s’agisse de l’adoption d’un pupille de l’Etat ou d’un enfant étranger, ne peut aboutir qu’à condition de satisfaire à plusieurs exigences légales et d’accomplir en France un certain nombre de démarches obligatoires. L’obtention de l’agrément en vue d’adoption est un préalable indispensable à la démarche d’adoption.
Pourquoi l’agrément ?
L’agrément n’est en aucun cas un label de bon ou de mauvais parents, mais le service de l’Aide sociale à l’enfance se place dans l’optique de l’accueil d’un enfant qui a, quel que soit son âge, déjà une histoire peut-être difficile et à qui il souhaite donner toutes ses chances. Ainsi l’agrément est une garantie pour l’enfant et pour les parents adoptifs. Il est aussi une préparation.
L’obtention de l’agrément
Toute personne qui envisage l’adoption d’un enfant, français ou étranger, doit être titulaire d’un agrément. S’il est indispensable pour adopter, l’agrément n’équivaut pas à un droit automatique à se voir confier un enfant : un tel droit ne peut exister.
L’agrément est le résultat d’une analyse de :
* La cohérence et la fiabilité de votre projet d’adoption
* Votre capacité à vous identifier comme parents d’un enfant et à inscrire celui-ci dans votre histoire et votre filiation pour une destinée commune.
Comment obtenir l’agrément et dans quel délai ?
L’agrément est délivré par le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE) placé sous l’autorité du président du conseil général du département dans lequel vous résidez. L’agrément doit être exprès (document écrit) et intervenir dans les neuf mois à dater du jour de la confirmation de la demande.
Quelles sont les particularités de l’agrément ?
* Une fois l’agrément obtenu, il est valable 5 ans. Les adoptants doivent confirmer annuellement, auprès des services de l’ASE, leur projet d’adoption. Au delà de cinq ans, une demande de renouvellement ou une nouvelle demande d’agrément (en cas de modification du projet) doit être déposée.
* L’agrément ne peut valider qu’un seul projet d’adoption.
* L’agrément peut préciser l’origine, l’âge et le nombre de l’enfant (ou des enfants), si les adoptants en expriment le souhait.
Comment doivent procéder les ressortissants français résidant à l’étranger ?
* Ils doivent être titulaires d’un agrément.
* Ils sont invités à prendre contact avec le service de l’aide sociale à l’enfance du département de leur dernière résidence ou dans lequel ils ont conservé des attaches.
* Ils doivent également prendre contact avec le consulat de France dont ils dépendent qui leur indiquera les démarches à effectuer. (lien fiches pays)
Que faire en cas de refus d’agrément ?
En cas de refus d’agrément, vous avez la possibilité d’entreprendre un recours gracieux auprès du président du conseil général et, le cas échéant, un recours contentieux auprès du tribunal administratif compétent. Le refus d’agrément a une validité de trente mois. Au-delà vous pourrez déposer une nouvelle demande d’agrément.
Source: Ministère de la justice-enquête adoption 2012
L’adoption, la création d’un lien de filiation par une décision de justice. Elle existe sous deux formes : simple ou plénière.
Dans les deux cas, l'adoptant exerce l'autorité parentale, mais les autres conséquences sont totalement différentes. Seule l’adoption plénière fait définitivement entrer un enfant dans une famille d’adoption et coupe tout lien avec sa famille d’origine.
La requête en adoption simple est adressée au procureur de la République ou au tribunal de grande instance. Le jugement est mentionné en marge de l'acte de naissance.
En ce qui concerne l’adoption plénière, la procédure exige un agrément préalable de la DDASS. Après l'agrément, l'enfant est placé, en principe, pendant au moins deux mois au foyer de l'adoptant.Ce dernier dépose ensuite une demande auprès du procureur de la République ou du tribunal de grande instance, qui dispose de six mois pour prononcer le jugement d'adoption plénière.Plus personne, pas même l'intéressé, ne peut avoir accès à l'acte de naissance d'origine.
L’adoption internationale, nationale, et intrafamiliale : Définitions l’adoption internationale est ici entendue à l’égard d’enfants, n’ayant aucun lien préalable à l’adoption (filiation, alliance, affectif…) avec l’adoptant, et pour lesquels la procédure a été engagée à l’étranger, dans le pays de naissance de l’enfant ; l’adoption nationale s’entend à l’égard d’enfants sans lien avec l’adoptant, et pour lesquels la procédure a été engagée en France sans qu’aucune procédure préalable connue n’ait été engagée à l’étranger ; l’adoption intrafamiliale est fondée sur l’existence d’un lien entre l’adoptant et adopté. Il s’agit essentiellement de l’adoption de l’enfant du conjoint ou d’un exconjoint, que cet enfant soit né en France ou à l’étranger, la procédure pouvant alors avoir été engagée dans le pays d’origine de l’enfant.
J’adopte en France
Une fois votre agrément obtenu, vous êtes inscrit d’office sur la liste départementale, qui est mise à jour régulièrement.
Votre candidature est présentée au conseil de famille. Il est tenu compte à la fois de votre ancienneté sur la liste et des caractéristiques de votre projet.
Pour répondre aux besoins des enfants en attente d’un projet d’adoption, des conseils généraux, avec le concours de l’Etat, se sont associés afin de faciliter la recherche de parents adoptifs, d’assurer une préparation approfondie de l’enfant à ce projet et de permettre un accompagnement spécifique de la future famille.
Des missions d’organisation régionale de concertation sur l’adoption (ORCA) ont ainsi été mises en place en Lorraine et en Normandie.
Par ailleurs, au niveau national, l’Etat a mis en place un système d’information pour l’adoption des pupilles de l’Etat (SIAPE) qui a pour objectif d’aider les conseils généraux dans leur recherche d’une famille pour les enfants en attente d’un projet d’adoption. Tout candidat agréé dont le projet d’adoption est ouvert à l’accueil d’un enfant à besoin spéciaux (déjà grand, présentant des problèmes de santé ou de handicap, appartenant à une fratrie…) peut demander au service de l’aide sociale à l’enfance de son département de l’inscrire sur le SIAPE.